Quels sont les métiers du secteur de l’aéronautique et de l’espace ? Entre ceux qui travaillent dans les bureaux d’études pour inventer les avions et les fusées de demain, les commerciaux qui les vendent, ...
12/12/2023
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Elle est l'une des rares femmes pilotes. Agé de 22 ans, Fanny Viallard vole pour l'équipe de France de voltige. La jeune ingénieure iséroise vient d'obtenir un 4e titre de championne de France.
Alignés en bout de piste, prêts au décollage !
Il ne vous reste plus qu’à choisir votre futur aéroclub ! Trouvez-le sur la carte ci-dessus ou sur le bouton suite:
LE POIDS DE L’AÉRONAUTIQUE ET DU SPATIAL EN OCCITANIE
80 000 emplois dont 14 000 dans le spatial et 66 000 dans l’aéronautique. L’Occitanie concentre ainsi 72% des effectifs de la filière au niveau national ...
22/06/2023
22/06/2023
25/06/2023
Reportage sur "Une vie avec Concorde" et présentation de l'association Virtu'Ailes.
Vous avez envie de voler et hésitez à franchir le pas? Alors visionnez la vidéo ci-dessus.
Projets des bureaux d'études aéronautiques, d'avions pour les prochaines décennies.
05/11/2022
07/01/2023
21/01/2023
Présidentielles et aviation légère: 4 candidats nous répondent...
L'astronaute Thomas Pesquet accueilli en superstar par 5000 personnes à la Cité de l'espace.
Un pilote Rafale Marine analyse Top Gun 1 et 2...
03/03/2022
04/06/2022
04/06/2022
Pour une meilleure compréhension de l'imbrication des zones aéronautiques: Paladin 3D VFR ....
Daniel SERRES a reçu une médaille pour son engagement depuis plus de 50 ans dans la formation, l'instruction de pilotes et instructeurs notamment pour le vol montagne.... Dans cette vidéo, il évoque avec humour le vol montagne Alpin et Pyrénéen.
L’AirCar, la voiture volante slovaque prend son envol, propulsée par un moteur BMW
Et si la voiture volante était déjà une réalité ? En Slovaquie, l’AirCar, créée par Klein Vision, vient d’obtenir un certificat de navigabilité décerné par l’Autorité des transports à Bratislava. La première phase de test avait débuté en juin dernier. L’appareil a subi 70 heures d’essais en vol et plus de 200 décollages et atterrissages, avant d’être évalué et approuvé.
L’AIRCAR EST PROPULSÉ PAR UN MOTEUR BMW
Pour faire voler son véhicule, Klein Vision l’a équipé d’un moteur BMW de 1,6 litre. La vitesse de vol de l’AirCar est estimée à 170 km/h, pour une autonomie d’environ 1 000 km. Il faut cependant une piste de 300 m pour permettre à cette voiture de prendre son envol. A l’intérieur, il devrait pouvoir accueillir au maximum 3 ou 4 passagers.
DE VOITURE EN AVION EN MOINS DE 3 MINUTES
Bien entendu, il serait difficile de circuler dans les rues les ailes dépliées. Elles sont rétractables, tout comme l’aileron arrière. La transformation est automatique, via un seul bouton, et se fait en 3 minutes.
A QUAND UN PREMIER DÉCOLLAGE OFFICIEL ?
Néanmoins, l’AirCar ne prendra pas la « route » tout de suite. Bien qu’il ait obtenu l’accord des autorités aériennes slovaques pour pouvoir être commercialisé et circuler dans les airs, il faut que le véhicule obtienne une certification de la part de l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne. Il faudra donc attendre pour voir une première voiture volante commercialisée aux particuliers…
Basée en Russie, la Fondation pour la recherche avancée fondée en 2012, est une organisation de recherche et développement pour la Russie visant à moderniser les organisations militaires et de sécurité de l'État avec des technologies et des produits de haute technologie innovants et à proposer également des produits innovants à usage civil. Le chef d'équipe du projet Cyclocar est Yan Chibisov.
En 2017, la Foundation for Advanced Study a organisé un concours ouvert « Free Takeoff », pour développer le meilleur avion à décollage et atterrissage vertical ou ultra-court pour la mobilité aérienne urbaine (UAM). En mai 2017, Flash-M LLC a été annoncé comme le gagnant. L'équipe gagnante a proposé d'utiliser des hélices cycliques pour leur avion à décollage et atterrissage verticaux (VTOL) et c'était la base de conception utilisée par Advanced Research Foundation pour le Cyclocar.
Le Cyclocar est un avion VTOL hybride-électrique autonome à six passagers utilisant des hélices cycliques pour le VTOL et le vol vers l'avant. Les passagers peuvent entrer et sortir de chaque côté de l'avion et par l'arrière de l'avion. La vitesse maximale du Cyclocar est estimée à 250 km/h (155 mph), avec une autonomie de 500 km (311 miles), n'a pas d'ailes et dispose d'un train d'atterrissage à quatre roues fixes.
Certains des principaux avantages de cette conception sont le contrôle très rapide des vecteurs de poussée à 360 degrés pour une excellente maniabilité dans les airs, un faible niveau sonore et un véhicule très compact. L'avion aura une centrale électrique hybride pour créer l'électricité pour les moteurs électriques faisant tourner les hélices cycliques fournissant la puissance pour le vol VTOL, le vol à grande vitesse et l'endurance de l'avion. Il existe également un blindage de sécurité afin que les passagers et le personnel au sol soient protégés des hélices en rotation.
La Fondation pour la recherche avancée indique que le véhicule peut être équipé d'un moteur à piston à essence ou d'un moteur à turbine plus puissant sa source d'alimentation. Une caractéristique unique de l'avion est sa capacité à atterrir sur une surface inclinée jusqu'à 30 degrés et à s'arrimer à des surfaces verticales. L'avion peut également être utilisé pour le service de fret aérien.
Le Cyclocar devrait être utilisé à la fois pour un usage militaire et civil, y compris la mobilité aérienne urbaine, la recherche et le sauvetage, le travail de police, la lutte contre les incendies, le tourisme, l'arpentage, le transport vers le champ de bataille et plus encore. Son drone de fret aérien frère, le Cyclodron, est prévu pour être utilisé dans l'agriculture, la surveillance du transport aérien, médical et d'organes, les services de fret commercial et plus encore.
L'avion a une caractéristique sûre de pouvoir continuer à voler si deux des quatre rotors cessent de fonctionner et l'avion sera également équipé d'un parachute d'avion complet.
En 2020, un prototype de sous-échelle de 60 kg (132 lb) a effectué son premier vol en validant ses systèmes de commandes de vol, y compris la capacité de piloter l'avion en modes de vol VTOL et de vol avant. Le premier prototype de Cyclocar pleine grandeur devrait voler en 2022 et les avions de production devraient être fabriqués d'ici 2024.
Les vols se succédant, les meetings aériens aussi en tant que spectateurs, bien sûr, je me sens l'envie d'explorer un autre domaine de vol: celui de la voltige. Arriver à piloter un avion dans des toutes les positions imaginables est un élément qui concours à la sécurité des vols et surtout à la maîtrise du pilotage. Arriver aussi à produire un programme de voltige en respectant les règles de chacune des figures est motivant. L'autre dimension est l'aspect sportif de la discipline. 20minutes ou 30minutes max de voltige intensive sont suffisantes pour vous "fatiguer"!
Je décide donc de m'inscrire au club
Rendez-vous est pris, une matinée de mars, à l'aérodrome de Muret avec un peu d'appréhension!
C'est Gilles Maniglier qui assurera mon baptême de voltige et la moitié de ma formation. On commence par survoler la piste à 2500 pieds, les évolutions se faisant toujours à la verticale de l'axe de voltige, afin d'appréhender l'espace qui est permis. Avec douceur les figures s'enchaînent. On commence par du vol dos, 2 tonneaux et une boucle.
Au bout de 20 minutes, je demande à Gilles d'arrêter la séance, les nausées arrivant à grand pas! Arrivé sur le sol ferme, je mets un peu de temps à retrouver mes esprits. Au bilan de cette permière séance -0.5g à +3.5g d'accélaration et une joie intense d'avoir débuté dans un nouveau monde. Certes les efforts subis par l'organisme sont importants, mais la fatigue saine et surtout le plaisir de piloter dans ces configurations n'est pas mesurable.
Puis, au fil des séances denses avec Gilles, 2 à trois vols dans la journée, lors de stages sur différents aérodromes de la région toulousaine, les figures de base de la voltige élémentaire (ou 1er cycle) sont étudiées, répétées jusqu'à assimilation.
Ma formation sera ensuite assurée par Myriam Courmouls , Jean-Raymond Gimenez et Gilbert Julien(2) qui, avec plus de 60ans (Bon pied bon oeil, la voltige conserve bien) voltige toujours sur le terrain de Villefranche de Rouergues.
exemple de programme de 1er cycle
Là encore le jour du lâcher est un moment fort. Seul aux commandes, on réalise les différentes figures alors que l'instructeur est au sol. Encore un moment inoubliable.
Une fois ma formation au stage de Couhé en Vérac, je participe à la coupe de france de Châteauroux avec réalisation de deux programmes: le connu 1er cycle travaillé durant la semaine et l'inconnu qui sera donné la veille pour être réalisé le lendemain, sans entraînement préalable.
Vous souhaitez plus d'informations, alors visitez le site deFFaero compétition
Nous allons vous raconter l’histoire de Bruce Campbell, un ingénieur en électricité à la retraite. L’homme réputé pour être très inventif habite aux Etats-Unis, à Hillsboro dans l’Oregon. Et bien, figurez-vous que Bruce a fabriqué un avion dans lequel il a élu domicile !
Bruce a une passion : donner une seconde vie aux avions destinés à la casse. Pour lui, même si un avion n’est plus en état de voler, il ne doit pas pour autant être démoli. Découvrez avec nous comment Bruce a construit une maison très originale!
1 – Un rêve de gosse
Depuis son plus jeune âge, Bruce Campbell est très imaginatif. A l’âge de 20 ans, il a acheté un terrain de 4 hectares pour seulement 20.000€ dans la foret d’Hillsboro, en Oregon, avec une idée derrière la tête.
Campbell était de ces enfants qui aiment toucher à tout, qui s’intéressent à tout et qui bricolent alors qui ne savent même pas lire ou écrire. Plus tard, il eut l’idée de construire une maison avec plusieurs fourgons de fret. Malheureusement, quelqu’un l’avait déjà devancé…
2 – Bruce change ses plans
20 ans plus tard, notre cher Bruce Campbell a eu écho de Joanne Ussery, une coiffeuse du Mississipi. Cette femme a vu sa maison brûlée, et elle a décidé d’acheter un Boeing 727 pour le transformé en maison, sur un lac.
Bruce a donc changé de cap, il ne voulait plus de fourgon de fret mais d’un immense avion qui serait plus cool a travaillé. Ce n’est pas la place qui lui manquait mais un engin de transport et les autorisations pour amener ce type de véhicule en Oregon.
3 – Une idée en tête : acheter un Boeing
Bruce a donc acheté un Boeing 727 d’Olympic Airways, basé à Athènes, pour 85.000€. Nous étions en 1999 et il fallait maintenant le transporter chez lui, aux Etats-Unis.
Bruce a engagé du monde pour transporter cet immense avion, pour la somme de 105.000€. Si on fait le calcul, le tout lui est revenu à 190.000€ ! Bruce ne s’est pas inquiété, il savait que son projet serait rentable.
4 – Le déménagement
Pour amener l’immense avion sur le terrain de Bruce, plusieurs hommes ont dû démonter les ailes. L’heureux propriétaire était quand à lui impatient de commencer les travaux son Boeing.
Les hommes ont fait du bon travail : ils ont fait en sorte que Bruce ait la place de remonter les ailes sur son terrain isolé. Au début, il pensait que ce serait un chantier mais au fil des années, le projet a pris une importance colossale.
5 – Le travail porte ses fruits
Dès le début du projet, Bruce s’amusait juste, sans ambition particulière. Il voulait une seule chose : recycler l’avion en se faisant plaisir. Il était persuadé que les avions de ligne pouvaient être transformés en véritables maisons.
Bruce Campbell résidait dans un fourgon installé non loin de son trésor, pour travailler sur des fuselages. Mais c’est en résidant à l’intérieur même de l’avion (parfois empesté de souris), que Bruce a réalisé le tel espace qui était à sa disposition.
6 – La science est un art
Interrogé par le journal « Mirror », Bruce a déclaré que « déchiqueter un avion de ligne beau et étincelant est une tragédie en matière de gaspillage, et un profond échec en termes d’imagination humaine ».
Pour lui, sa situation n’avait rien d’exceptionnel. Bruce est persuadé qu’un avion possède « une grâce en matière d’ingénierie qu’aucune autre structure ne peut égaler ».
Une fois qu’il habitait dans l’avion pendant les travaux, tout est devenu plus clair pour lui. Il a confié à un autre média qu’il fermait les yeux, imaginait l’avion sans ses sièges et ses hublots. Il se croyait alors dans son salon. Une imagination débordante !
7 – Le regard du monde
Durant quatre longs jours, Bruce Campbell a lavé l’extérieur de son avion au jet d’eau avant que son chef-d’œuvre ne soit montré au monde entier.
Sachez que l’extérieur d’un tel avion doit être lavé en moyenne tous les deux ans. Cela peut même être très dangereux en cas de chute ! Mais vous verrez que tous ses efforts ont valu le coût…
8 – Edifice incroyable
Bruce a offert une interview exceptionnelle au Daily mail dans laquelle il a notamment déclaré : « Si une maison conventionnelle est la Chevrolet ou la Ford de la famille d’antan, un avion de ligne est la nouvelle Tesla ou une Porsche Carrera flambant neuve ».
Il s’est aidé de piliers de béton pour maintenir son Boeing 727 comme tel. Si vous passez dans la région, allez admirer tout le travail qu’il a fallu pour en arriver là !
9 - Le grand tri
Bruce s’est creusé la tête pour savoir qu’est-ce qu’il fallait garder et qu’est-ce qu’il fallait jeter.
Il a utilisé tout ce qu’il pouvait dans l’avion, quitte à laisser les commandes de pilotage et des choses utiles au quotidien. Pour Campbell, sa maison est entièrement fonctionnelle tout en étant un chantier en constante évolution. Alors, voulez-vous voir à quoi ressemble ce Boeing ?!
10 – Rentrez et découvrez
Utilisez l’escalier de rabattage pour rentrer dans cette maison insolite, comme pour rentrer dans l’avion avant un vol.
Vous saurez apprécier les nombreux détails auxquels a pensé Bruce. A l’entrée, vous devrez vous déchausser pour mettre des chaussettes et des pantoufles ! Et oui, Campbell ne va quand même pas faire le ménage tous les jours dans cet endroit immense…
11 – On enlève ses pompes en entrant
Dès qu’il rentre dans sa maison, Bruce respecte la première règle qu’il s’est fixée : enlever ses chaussures pour mettre des pantoufles.
Le sol est transparent, le planché est en plexiglas, ça se salit vite ! Il faut croire que ces « chaussettes-pantoufles » ne déplaisent pas au propriétaire des lieux qui est quasiment toujours debout pour imaginer ce qu’il peut améliorer.
12 – Pas de dépenses inutiles
Bruce mène une vie assez modeste à l’intérieur de son avion. Il dort sur un futon, se nourrit essentiellement de conserves, bref il ne dépense pas beaucoup !
Regardez l’image qui suit, on voit Bruce assit sur son futon, un des rares moments où il se détend. La plupart du temps, il bosse dur comme pour rendre sa salle de bains meilleure.
13 – Elle est où la douche ?
Campbell a construit une petite douche à l’arrière de l’avion et a gardé les deux toilettes d’origine.
Il a aussi creusé une tranchée pour faire passer de l’électricité et ainsi chauffer l’eau ! Avec ceci, Bruce peut profiter d’eau chaude pour se laver, se brosser les dents ou encore se raser.
14 – Le cockpit
L’espace de pilotage est constamment en réflexion dans la tête de Bruce car il est constitué de nombreux gadgets d’origine. C’est ici que le propriétaire se détend (lecture, jeux…).
Dans un entretien à Business Insider, Campbell a avoué que l’avion était un paradis pour lui.
« C’est un super jouet. Portes dérobées, planchers dérobés. Des écoutilles par-ci, des écoutilles par-là. Des films “Star Trek” dans un décor de Star-Trek Avoir plein de petits jouets enfermés dans un très gros jouet, c’est le nirvana ».
15 – Son poste de travail
Bruce passe des journées entières à l’intérieur de son engin, et il aime particulièrement tout planifier pour être le mieux organisé.
Il n’oublie en rien de s’amuser, c’est pour lui la chose la plus importante. Comprenez son envie de travailler autant sur ce projet, c’est ce qui anime cet ingénieur à la retraite !
16 – Eclairages intérieurs et extérieurs
Bruce a aussi rétabli les feux clignotants de son Boeing ! Il a voulu s’assurer qu’il pourrait attirer l’attention la nuit en cas de problème.
Autre raison, Bruce peut travailler sur son projet la nuit, sans manquer de lumière. Il a réussi à réparer les nombreuses lumières LED pour ne pas être embêté par les pannes de courant et respecté l’environnement !
17 – Dame nature
Comme s’il n’avait pas assez de travail à l’intérieur de l’avion, Bruce prend soin des espaces verts autour du Boeing.
Il arrache les mauvaises herbes, tond la pelouse et fait son maximum pour que l’endroit soit présentable. Cela lui rajoute des tâches mais jamais ô grand jamais Bruce n’est découragé !
18 – Les avantages environnementaux
Toujours dans l’entretien au Daily Mail, Bruce a souligné l’impact environnemental de son projet.
Pour lui, un avion est solide et est donc durable, il peut résister aux tremblements de terre et aux tempêtes ! Campbell souligne la facilité de nettoyage de son appareil : « L’intérieur est facile à garder propre, car il s’agit d’une boîte sous pression scellée. Il peut durer des siècles ».
A travers son action, Bruce veut inculquer au monde que rien ne se perd…
19 – Qu’est-ce qu’on mange ?
A l’image de son avion, Bruce possède une cuisine fonctionnelle où il peut se préparer des petits plats aux micro-ondes.
Miam ! Observez toutes les fournitures, les condiments et les ustensiles que possède notre cher Campbell, il y a de quoi faire un repas gastronomique 3 étoiles !
20 – On se croirait en vol !
Certes vous ne volerez pas dans le Boeing 727 de Bruce, mais le visiter est tout autant agréable.
Remarquez les 6 sièges restants, on se croirait dans un vol pour l’autre bout du monde. Bruce a eu la présence d’esprit d’enlever la plupart des sièges pour avoir le maximum de place, ingénieux !
21 – Sa vie n’est qu’un jeu
La pièce que Bruce aime par-dessus tout est le cockpit. C’est ici qu’il laisse son imagination parler le plus, il lit, il écoute de la musique et il se prend pour un pilote d’avion.
Il s’imagine piloter son Boeing 727, avec tous les feux qui clignotent et les nombreux gadgets présents ici. Regardez la photo ci-dessous, comme il a l’air heureux notre Bruce !
22 – L’hygiène dans les gênes
Ne croyez pas que parce qu’il n’a pas de salle de bains à proprement parlé Bruce ne se lave pas les dents, ne fais pas de lessive et ne prend pas soin de lui.
Bien au contraire ! Grâce à l’eau courante qu’il a mis au point, il porte des vêtements frais et propres. Bruce est la preuve qu’avec un peu d’imagination et de bonne volonté, on arrive à s’en sortir et à vivre correctement. Si vous aussi vous avez du mal à faire vos lessives, prenez exemple sur lui !
23 – Un homme avant tout
Avant d’être un ingénieur exceptionnel, Bruce Campbell est un homme qui a besoin de prendre soin de lui.
Il a sa tondeuse, ses gels douche, ses shampoings et ses parfums ! On doit reconnaître qu’il est courageux car parfois on serait tenté de faire des journées pyjamas-cocooning.
24 – Le métal plus fort que le bois
Un des nombreux avantages à vivre dans un avion : le matériau ! Dans un entretien donné à Business Insider, Bruce a affirmé que le bois était un matériau médiocre.
« Il se biodégrade, c’est de la nourriture pour termite et microbes. Ou c’est du bois de chauffage ; ça dépend de ce qui arrive en premier. » Au moins c’est clair…
Pour lui, les maisons traditionnelles avec un toit, des fenêtres et en rectangle font primer l’ergonomie à la solidité. Or, ce n’est pas ce qu’on demande à une maison en premier.
« Pour moi, cela n’a aucun sens de détruire les meilleures structures disponibles, puis de faire demi-tour et de construire des maisons avec des matériaux qui sont fondamentalement à peine meilleurs que le carton pressé ». Sûr de lui le Bruce !
25 – L’avion s’est-il crashé ?
Les visiteurs qui viennent découvrir la maison de Bruce posent quasiment à chaque fois la même question : avez-vous récupéré l’avion après qu’il se soit crashé dans la forêt ?
Cette question a le don d’irriter Bruce, qui veut seulement prouver aux visiteurs qu’avec un travail acharné on peut soulever des montagnes. Pour lui, c’est bizarre que les visiteurs ne comprennent pas les détails de son habitat…
26 – Il en n’est pas peu fier !
Regardez la photo ci-dessous et observez comment Bruce est fier de son avion et du travail accompli !
Mais ne croyez pas que l’heureux propriétaire du Boeing va s’arrêter là, lisez la suite et vous verrez !
27 – Une résidence secondaire
Campbell divise son année en deux parties : six mois dans son avion et six mois au Japon ! Ce n’est pas tout à fait le même cadre de vie mais cela permet à Bruce de travailler plus assidûment sur ses projets.
Vous verrez par la suite l’idée que notre ingénieur est en train de mettre au point…
28 – La copie conforme au Japon
Bruce a une ligne directrice qui l’anime tous les jours : essayer de changer le regard des hommes sur le travail et sur l’environnement.
Vous l’aurez compris, Bruce adore par-dessus tout recycler les avions et les changer en habitation. C’est ce qu’il appelle son « créneau ». « Mon but est de changer le comportement de l’humanité dans ce petit créneau » a-t-il déclaré.
29 – Changer l’Humanité
Bruce a une ligne directrice qui l’anime tous les jours : essayer de changer le regard des hommes sur le travail et sur l’environnement.
Vous l’aurez compris, Bruce adore par-dessus tout recycler les avions et les changer en habitation. C’est ce qu’il appelle son « créneau ». « Mon but est de changer le comportement de l’humanité dans ce petit créneau » a-t-il déclaré.
30 – Amoureux de sa région
« J’aime la région, c’est très vert et l’Oregon dispose d’une certaine indépendance d’esprit, ce qui m’a plu. C’est un cadre champêtre, c’est très joli. C’est plus que suffisant pour l’avion » a affirmé Bruce dans un entretien.
Il faut dire qu’il n’est pas dans l’Oregon par hasard, un homme lui a offert un emploi après ses études et il est tombé amoureux de cette région des Etats-Unis. Bruce n’a jamais acheté de maison de sa vie, repoussant à chaque fois l’échéance.
Au fil des années il a emmagasiné de l’argent mais quand il a été question d’acheter une maison, Bruce a totalement changer d’idées. Il se revendique comme un ingénieur libre !
31 – Avis aux curieux
Vous pouvez visiter la maison de Bruce, il sera fier et honoré de vous recevoir ! Il a même mis un site internet à disposition pour prendre ses rendez-vous
« Ça arrive souvent ; ça arrive presque tous les jours maintenant » a déclaré Bruce, encourageant les gens à venir découvrir son univers. Il est certain que son avion est un « grand jouet » et qu’il fait partie des « plus grandes constructions que l’homme n’ait jamais construites ».
32 – Des débordements
Souvent, les curieux visiteurs prennent rendez-vous avec Campbell pour la visite du Boeing
Mais il lui est arrivé une histoire assez incroyable : un jour Bruce prenait sa douche dans son avion quand plusieurs personnes sont rentrées sans prévenir pour visiter l’avion…
Bruce a affirmé que 75% des visiteurs avait l’amabilité de réserver un créneau horaire quand le quart restant débarquait à l’improviste. Le propriétaire du 727 a affirmé au Daily Mail que parfois, certains visiteurs découvraient son avion lorsque lui-même faisait sa vie à l’intérieur. Bruce est donc tiraillé entre de la gêne et de la fierté.
33 – Des événements originaux
En plus des visites, Bruce organise des concerts sur les ailes de son avion. En 2018, il a accueilli la chanteuse japonaise Yuko Pomily et d’autres artistes pour un concert hors norme !
« Une nouvelle forme de concert : une superbe musique jouée depuis l’aile d’une maison aéronautique étincelante » pouvait-on lire sur le site internet de Bruce. Il a vivement conseillé aux fans de musique de se munir de vêtements chauds, de baskets car la boue ça ne pardonne pas !
34 – Pour les retardataires
Ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister au concert sur l’aile de l’avion ont pu profiter d’une autre fête organisée par Bruce. En effet, ce dernier a convié ses invités à une grande soirée dansante, du 7 au 9 septembre 2018.
Les nombreux participants de la « Turbulence : A Dance Party at a 727 in the Woods » ont pu faire la fête sur l’avion, avec en prime, une visite de l’intérieur du Boeing 727 !
35 – Bruce n’a jamais changé
On aurait pu croire qu’avec la petite notoriété qu’il a développée, Bruce aurait changé. Et bien non, c’est tout le contraire ! Il est resté fidèle à lui-même, gardant toujours sur lui sa tenue de travail.
Bruce ne compte pas changer sa façon de vivre, même quitte à trouver son âme sœur. « Je ne me marierai pas et n’aurai pas d’enfants.
J’ai 68 ans, donc c’est trop tard de toute façon, mais je n’ai tout simplement jamais voulu me marier ni avoir d’enfants. J’aime le romantisme et l’amour et je m’y adonne autant que la société me permet de le faire ».
A l’image d’un prêt immobilier, Bruce pense que l’amour et le mariage nous confinent. En revanche, il n’est pas totalement insociable puisqu’un groupe de voisins lui rendent visite de temps en temps. Ils le soutiennent dans tous ses projets, dont celui qui arrive prochainement !
36 – Un Boeing encore plus grand
Le prochain projet de Bruce se trouve au Japon où il souhaite acheter un terrain pour recycler un Boeing 747-400, encore plus grand que son 727 !
Il est tout simplement tombé fan du recyclage des avions, il ne pense qu’à ça… Campbell a deux buts : « Susciter une nouvelle réflexion sur la façon d’utiliser cette ressource », comme il l’a confié sur son site, et voir le gens émerveillés lorsqu’ils vont rentrer dans son avion rénové.
37 – Le projet se précise
Bruce souhaite commencer les travaux de son nouvel avion sur les côtes de Kyushu, en 2018.
Il espère faire une pierre deux coups en vivant dans son 747 et en mettant son avion à disposition de la population locale.
Sachez que cette partie du globe est souvent menacée par des raz-de-marée. Bruce espère mettre son avion à disposition des japonais, ce qui servirait d’un canot de sauvetage en cas de tsunami.
Notre ingénieur veut prouver au monde entier que si les maisons ne résistent pas aux catastrophes naturelles, l’avion, lui, a les ressources pour ne pas sombrer !
38 – Zoom sur son Boeing 727
Construit pour uniquement les vols court et moyen-courriers, le 727 de Bruce peut accueillir entre 149 et 189 passagers lorsqu’il est en vol.
Produit pendant 24 ans entre 1960 et 1984, l’avion comporte trois moteurs hyper puissants. De nos jours, plus personne n’utilise le 727, sauf la compagnie aérienne Iran Aseman.
39 – Un avion transporteur de cadavre
Bruce a repris son Boeing 727 lorsque ce dernier était hors-service. Mais figurez-vous que ce corps a transporté le cadavre d’un homme célèbre : le magnat grec Aristote Onassis.
Victime d’un infarctus en 1975, Aristote Onassis a été rapatrié vers la Grèce avec l’avion qui appartient désormais à Bruce Campbell ! Jackie Kennedy Onassis, l’ancienne Première Dame des États-Unis d’Amérique accompagnait son ami et époux dans l’avion.
40 – Une poignée de personne dans le monde
Ils sont très peu dans le monde à exercer ce genre de pratique, à savoir le recyclage et la conservation d’anciens avions.
Bruce a des confrères au Texas, aux Pays-Bas ou encore au Costa Rica ! Martin Todd, porte-parole de la Aircraft Fleet Recycling Association, organisation qui se concentre sur la promotion de pratiques durables pour les moteurs et les aéronefs se réjouit :
« Nous sommes est heureux de voir des fuselages d’avions être recyclés de diverses manières créatives. Nous voudrions qu’ils soient réutilisés d’une manière écologiquement durable ».
Enfin, sachez qu’entre 1 200 et 1 800 avions seront démantelés dans le monde d’ici 3 ans et environ 600 avions seront déclassés d’ici à 2040. Notre cher Bruce a donc du pain sur la planche !